Notre récit de voyage
Le premier jour
Du 17 au 22 février 2013, nous les classes de 5èmes A et B sommes partis, accompagnés de quatre professeurs, découvrir l’empire du Monomotapa, le site archéologique du Mapungubwe et les paysages typiques de la région ainsi qu’écrire un récit de voyage. Cet ancien royaume occupe les territoires actuels du nord de l’Afrique du Sud et du Zimbabwe. Nous vous assurons que ce récit contera la vérité, nous vous dirons seulement ce que nous avons vu, vécu et appris.
Avant le départ, nous avons ressenti beaucoup de joie car nous allions pouvoir voyager avec nos amis. Cela allait être un voyage excitant. Certains d’entre nous avaient une certaine peur et un certain stress. On craignait d’arriver en retard, de rater le voyage et même d’oublier son
passeport.
Le deuxième jour
Cette deuxième journée a été assez terrible. De notre lodge à la frontière, on a roulé durant deux heures. En traversant la ville de Musina, des élèves ont eu d’étranges sentiments car ils n’avaient aperçu aucune personne blanche. Durant notre attente à la frontière, car il avait une longue queue, on pouvait observer les lieux et les gens. La frontière sud-africaine était ainsi plus organisée et plus rapide que la frontière zimbabwéenne. En plus, celle-ci ne possédait pas de climatisation et on a même vu des pickpockets !
Sur la route du Zimbabwe, quelques barrages policiers nous ont arrêtés pour des contrôles de routine. On pouvait remarquer que les terrains privés au bord de la route n’étaient pas encerclés par des fils barbelés comme en Afrique du Sud, ce qui donnait une impression d’environnement plus naturel et sauvage. Il y avait peu de stations essence. Lorsqu’on est sortis du bus pour faire une pause, on a rapidement senti qu’il faisait chaud. La Lodge au Zimbabwe était moins bien qu’en Afrique du Sud. Les chambres des filles étaient immenses par rapport à celles des garçons et étaient bien mieux équipées même si certaines chambres avaient des araignées. Quelques minutes après notre descente du bus, on est partis au restaurant puis on s’est installés dans nos habitats.
Nous avons trouvé la journée longue, fatigante et énervante à cause de la frontière. Les toilettes de la frontière zimbabwéenne étaient très sales et une odeur nauséabonde s’y dégageait. Quelques élèves n’ont vraiment apprécié les repas proposés par la lodge.
Le troisième jour
Après s’être réveillés et avoir fait notre toilette, nous avons pris le petit-déjeuner. Ensuite nous sommes allés au site du Grand Zimbabwe et une fois arrivés à l’entrée, on s’est départagés en deux groupes. Nous avons visité la citadelle, l’enclos des femmes, le musée, le village Shona reconstitué et le complexe de la
montagne.
Nous avons appris beaucoup de choses. Zimbabwe veut dire « grande (zim) maison (ba) en pierre (bwe) » et est à l’origine du Mapungubwe ; les murs n’ont pas de ciment, les pierres sont si bien taillées qu’elles s’empilent parfaitement ; lorsqu’un roi mourait, on éteignait le feu et on en rallumait un nouveau pour le futur roi ; à chaque nouveau roi, l’ancienne reine devait se déplacer ; dans la citadelle, un lieu était dédié au médecin traditionnel ; il y avait une grotte qui permettait d’appeler les personnes de loin grâce aux échos émis et qui servait aussi à garder les trésors ; dans l’enclos du jugement, le roi restait en haut sur une grande pierre afin de se séparer du reste de la société et de montrer sa supériorité ; le huitième roi du Grand Zimbabwe avait 200 femmes ; les guerres pour la succession royale étaient fréquentes. Pendant le repas, des singes nous ont volé un paquet de chips et sont montés sur un arbre pour les manger.
Au village Shona, des artisans vendaient des objets et on a acheté des arcs, des oiseaux en pierre, symboles du Grand Zimbabwe. On a aussi vu des danses traditionnelles et certains ont dansé avec les danseurs. Au musée, on a vu une tombe et les huit emblèmes du roi. Le guide nous a appris que les premiers oiseaux étaient mieux détaillés et que le Zimbabwe ne s’est pas toujours appelé ainsi mais la Rhodésie du Sud. Derrière le musée, il y a des petites pépites d’or. Nous avons ensuite repris le bus pour aller près d’un fleuve pour voir des peintures rupestres. Mais certains n’ont pas pu les observer car il y avait un nid de guêpes et un élève s’est fait piquer quatre fois. Après cela, on a traversé un barrage puis on a fait une petite marche sur des roches noires ; on a retrouvé des noms des élèves de l’année dernière gravés sur les roches. Celles-ci étaient recouvertes de lichen orange, l’état de la pierre montrait qu’elle était pure. Mme SCHMIDT nous a conté l’histoire d’un homme qui avait voulu traverser le barrage et s’était gravement blessé. Camille VDB s’est fait mal en glissant.
De retour à la lodge, on a eu deux heures de temps libre. Certains en ont profité pour cueillir des fleurs, d’autres pour jouer au football. Alexandre et Sebastien ont fait peur à un petit enfant qu’ils ne connaissaient pas. Après cela, on est partis dîner et nous changer pour la boum. Durant celle-ci, on a dansé et tellement crié que les professeurs l’ont arrêtée au bout d’une heure. Quel dommage !
Nous avons trouvé que la visite du site archéologique était divertissante et instructive. Etrangement, les peintures rupestres paraissaient fausses pour certains élèves. Lorsque l’on a couru sur les roches granitiques, beaucoup d’entre nous ont eu l’impression d’être des aventuriers.
Le quatrième jour
On a fait le même trajet qu’à l’aller puis nous avons mis moins de temps à la frontière. Cependant il y avait un problème avec le passeport de Louise qui a été résolu par Mme Schmidt. Pour s’amuser, celle-ci a fait une blague à Martin car il ne retrouvait pas son passeport. Il a eu très peur sur le moment. On est ensuite de nouveau arrivés à Tshipise. Comme un orage se préparait, nous n’avons pas pu aller à la piscine et surtout on a eu une grosse panne d’électricité. Nous avons eu alors une demi-heure de jeu. Le courant n’est revenu qu’à 1h00 du matin. Cela a réveillé quelques élèves. Yenge en a profité pour se faire des nouilles et Daniel pour mettre du Pepsi dedans ! Ils se sont poursuivis dans la nuit… et ils ont cassé un verre.
Cette journée a paru pour certains un peu longue à cause du bus, d’autres aventureuse en raison de la panne d’électricité et enfin quelques-uns agréable grâce à l’atmosphère convivial dans le bus !
Le dernier jour
Dès 7h00 du matin, nous étions prêts à prendre le petit-déjeuner et à nous rendre dans le bus en direction du lycée. Une fois dans le bus, nous avons regardé des films et écouté de la musique, du coup il était impossible de dormir pour certains. Dans la voie opposée, nous avons vu un tragique accident de voiture. C’est après, finalement, 6h00 de route que nous sommes arrivés au lycée. Le retour nous a paru moins long que l’aller. Nous étions très contents de retrouver nos parents malgré la fatigue.
Le retour à la normale a été un peu difficile car c’était bizarre de ne pas voir nos amis tous les matins et toutes les nuits. Mais c’était quand même agréable de retrouver nos lits.
Les classes de cinquièmes A et B